EXPOSITION
LA CHANCE DE LA MIGRATION
du 1er janvier au 30 juin 2026
CONQUÉRIR DE LA TERRE
Depuis que l'être humain a su qu'il pouvait asservir les peuples, il y a eu des hommes pour conquérir d'autres territoires... occupés bien entendu par d'autres (la majorité du temps), pour cela il fallait avoir une “excuse”. Hernán Cortés, pour lui en 1519, ce fut la différence de religion.
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DRAPEAU DE CONQUÊTE
Qu'importe l'endroit où il est planté, il “représente” LA prise de possession. Le drapeau c'est la privatisation d'un lieu et en signifier l'appartenance (on notera que L'p'tit café a lui-même des drapeaux... pour le même objectif, mais sans "prise de pouvoir")
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ENFERMER DEHORS
Construire des murs, poser des barbelés pour interdire à “l'autre” un espace terrestre et sous des prétextes toujours de “pouvoir” par la peur ou tout simplement sous des apparences bassements pécuniaires. Pour certains, c'est un devoir sacré de fermer le territoire.
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FERMER PAR PEUR
La peur est le meilleur moyen d'asservir un collectif, quel qu'il soit. Pour cela il faut des raisons, d'abord économiques mais aussi de “sécurité”. “L'autre” est un danger, puisqu'il est potnetiellemnt non asserviciable.
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FERMER POUR SURVEILLER
Fermer c'est aussi surveiller cette fermeture pour bien signifier au collectif “protégé”, qu'il l'est effectivement. Il faut pour cela des constructions, du matériel et du personnel aux ordres... du pouvoir.
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DRAPEAU POUR ASSERVIR
Le drapeau, on l'a vu signifie la prise de possession d'un territoire, mais il est aussi l'un des symbole de l'asservissement de populations autochtones. On doit adorer le drapeau comme un objet sacré.
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LA BÊTISE POUR FRONTIÈRE
Les niais doivent être bercés de discours “simplets”. Ces discours sont le fait de larbins eux-mêmes d'un pouvoir qui les dépasse, mais pour en “profiter”, il faut déverser les niaiseries apprises. (ici une nouvelle parodique à caractère ironique et surréaliste)
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LA VILLE, PREMIÈRE FRONTIÈRE
L'être humain a construit des villes, alors le “besoin” d'un chef arrive. Et ce chef a besoin, lui, de dominer. Pour dominer il lui faut une frontière, et la première frontière, c'est la porte de ville.
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PRENDRE POSSESSION
Une fois que le drapeau est planté sur le territoire, que les populations autochtones ont appris qui était “le maître”, il arrive à cette population de se rebeller. Alors il faut une force armée pour exécuter les fauteurs de troubles et prendre variment possession du territoire, mais aussi des habitants.
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S’ARMER POUR SURVEILLER
Surveiller une frontière, c'est penser aussi à équiper celleux chargés de cette tâche de pouvoir le faire. Les avancées technologiques sont essentielles pour prévenir et bien serrer le territoire de façon à ce que personne ne passe sans autorisation.
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SIGNIFIER LE TERRITOIRE
Même à l'étranger, le territoire doit être “signifier” par “le” symbole sacré du drapeau. Sans lui, le territoire semble pour certain, vide, aussi vide que leur discours.
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TERRITOIRE DE POUVOIR
Il y a au monde des villes qui a elles-mêmes représentent un territoire au pouvoir exorbitant, une actractivité telle qu'il est difficile d'y échapper. New-York est de celle-ci, attirante et répulsive.
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VOYAGER POUR SURVIVRE
Il y a des temps immémoriaux, l'espèce humaine avait besoin, simplement, de migrer, d'occuper un autre territoire pour sa survie, et rien de plus. Il n'y avait ni conquête, ni pouvoir, ni frontière. L'usage de la frontière est bien donc un pouvoir, car dans l'entraide, le territoire n'a aucun sens.
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QUATRE OUVRAGES
SUR LE THÈME
"LE TROISIÈME VOYAGE” Tout d'abord les premiers pas de James Cook, relatés par Jules Verne, puis la relation des trois voyages de James Cook entre 1769 et 1779. Suivi d'un extrait du Journal de bord du capitaine Cook sur les îles Kerguelen en 1676-1677 et enfin une relation de la mort du capitaine, à Hawaï en 1779 par Isabelle Denis-Gohin.
“En l’an de grâce 1776, après deux expéditions heureuses dans les mers du vaste Pacifique austral, où je reconnus les rivages de la Nouvelle-Zélande, de Tahiti, de la côte orientale de la Nouvelle-Hollande que l’on nomme aujourd’hui Australie, et où je pus démontrer l’infranchissable muraille de glaces gardant le continent antarctique, il me fut ordonné de quitter Plymouth afin de reprendre, vers les mers du nord, une ancienne et ardue recherche : celle du passage du Nord-Ouest, qui devait, croyait-on, unir les terres d’Alaska à la grande baie d’Hudson.”
Vous pourrez vous l'offrir (à prix libre) sur le site de Denis éditions en cliquant ci-dessous

"L'ÊTRE HUMAIN ET LA TERRE NO BORDERS” Extrait de l'immense travail d'Élisée Reclus, géographe et ethnographe anarchiste. Ici un petit extrait sur le sujet de l'absurdité des frontières.
“La planète est découpée politiquement par un lacis de frontières qui divisent les diverses parties de la terre, déclarées propriété impériale, royale ou nationale. C’est toute une révolution de la pensée qu’il est nécessaire d’accomplir pour modifier à cet égard les conventions traditionnelles. D’ailleurs il est d’autant plus facile de déraisonner, de se tromper et de tromper les autres en pareille matière que l’on imagine sous un même mot des choses très différentes et que, même, on les emplois dans la conversation courante en des sens très opposés, d’amour et de haine, de tendresse et de férocité. Tel est le mot de “patrie” qui signifie le lieu où l’on s’éveilla d’abord à la vie dans les bras de son père, et que l’on comprend aussi comme le territoire fermé autour duquel il n’existe d’autres hommes que des ennemis.”
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"LA TROISIÈME ESPÈCE” Un roman d'aventure en 1961, époque troublée s'il en est. De Bruxelles à La Réunion, en passant par Berlin-Est, Moscou, Bangkok... à la poursuite d'un mystère paléographique.
“Théo, se retenant de son naturel, prend le carré de métal qui n’attendait que son impatience.
Il tourne vers Einar un regard perdu.
— Mais, dites-moi, d’où vient cette... chose extraordinaire ?
Content de son “effet”, Einar le fait patienter un instant en buvant un peu de sa tasse. Mais la patience de Théo, déjà mise à rude épreuve, craque.
— Mais dites-moi, au nom du Christ !
— C’est mon aïeul qui, comme il l’a raconté en long et en large, uniquement à l’oreille de son fils Ragnar, mon grand-père... l’a trouvé sur un îlot qui depuis... selon les informations que j’ai moi-même pu récolter grâce aux coordonnées géographiques... “aurait” disparu.
La tête de Théo, qui fait un effort surhumain pour ne pas étrangler son hôte, passe du rose au rouge. Il réussit à se contenir malgré tout.
— Des coordonnées géographiques ?... Mais il n’a jamais cherché à en savoir plus, lui ?”
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"LA CHANCE DE LA MIGRATION, No borders !” Treize nouvelles au sujet des frontières, des migrants, des colonisateurs, l'inanité à notre époque, surtout, de ces lignes imaginaires faites pour assoir “le” pouvoir sur une collectivité. Ça se passe un peu partout, un peu à n'importe quelle époque.
“Un espace existait de l’autre côté. On en parlait depuis longtemps. Des îles vi-sibles. Des oiseaux. Des récits rapportés par ceux qui avaient poussé plus loin que les autres. Le monde n’était pas clos.
Au moment du départ, personne ne cria. Les embarcations furent mises à l’eau avec méthode. Les gens montèrent à bord, répartis avec soin. Les paniers fu-rent attachés. Les pierres taillées, les lances, les foyers portables protégés sous des couches de fibres humides.
La mer était calme. Les premiers instants se déroulèrent près de la côte. Puis la terre s’éloigna. Lentement.”
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